SORTIR DE LA MAISON

crédit photo - Gabriel Fabry

 

Environnement

 

 

acier, écran (97x57cm), film (57min en boucle),

peinture laque glycérophtalique special fer, bleu mer azur, jaune figue de Marseille, vert pinède, faux philodendron / monstera deliciosa, la canopée au pieds girafe (mobile), bois, polystyrène extrudé, cadres en bois, bleu lagon, dessins techniques mixtes sous verre, objets en pâte à sel, acrylique, aire de jeux rêvée, l'aire de jeux (bande dessinée),  paysage, pied baleine (socle), Robert Gros-Doigts (livres), papier curious matter adiron blue 270g, photographies, gouttières en plâtre et gouttières en béton, trois toits en céramique, deux arches en pâte à sel, deux clochettes, trois grelots, deux sphères en céramique et une balle grelot multicolore, dessins muraux cierges étincelants,

le passage à bascule (jouet).

 

 

Présentation à l’École nationale supérieure d’arts de Paris Cergy. Mai 2016

 

 

La construction d’une aire de jeux à la Russe pour comprendre une économie du faire sois même pour l’autre.

 

Partant du constat qu’au cinéma le spectateur tend à faire abstraction du reste de son corps pour laisser une plus grande place au regard et à l’ouïe. Cet espace jeu a pour but de sortir le  film de la salle sombre. Le corps n’est plus dans une réception hypnotique à l’objet mouvant. Il peut laisser sont attention se déplacer, il peut toucher, se saisir, escalader. Chaque action peut devenir source d’intérêt pour la personne observatrice.

 

 

Film

 

Ce voyage c’est celui d’une femme. C’est le moment de voir une autre partie du monde le temps d’un trajet. Le train trace autour du globe. Les rails s’enroulent autour de la terre. On remonte le temps avec le Transsibérien, plus on avance plus on perd des heures. Il y a les rencontres, les vies croisées. Le récit de soi aux autres. Un film qui se déroule le long du cet axe légendaire. Un lieu de vie commun qui avance à travers le paysage. Tout le monde s’accorde au rythme du train, la langueur, les poses, les rêves, la température, les événements. Prendre le temps de capter ce qui est sous ses yeux, pour revoir ce que l’on a vu, pour rapporter une partie du monde. Des moments du monde que l’on découpe et que l’on assemble.

 

Observer les maisons des autres pour qu’elles me parlent de celle où j’ai grandi.